En finir avec la défiance systématique à l’égard d’autrui, l’ironie pathétique, le second degré branché, les poses rebelles adulescentes, les prétentions artistiques, et le second degré bidon qui nous placerait au-dessus de tout. Réfléchir, détourner, pirater, sampler, affûter son sens de l’analyse, retourner la balle à l’envoyeur, aiguiser son regard, canaliser sa rage, apprendre à ne plus prendre les vessies pour des lanternes, résister, se mettre en danger, faire face, relever la tête, répliquer, lutter, se battre.





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de 2006 à 2008 de notre ancien blog.

lundi 27 décembre 2010

Colère de Noël # 3

Nous venons de recevoir le message suivant dans la boite mail de TerreNoire. Leurs affiches, leur méthode (retournement d'images des mass média avec une visée collective et sociale) recoupent également ce que nous pouvons faire ici :

"*LE GOUVERNEMENT A VOTÉ LA CENSURE D'INTERNET* _


Votée le 15 décembre au soir par une poignée de députés,
dans une assemblée nationale presque vide,
* la loi Loppsi 2 a pour effet d'**autoriser la censure d'Internet*
en permettant au gouvernement d'interdire l'accès
à n'importe quel site web,
sans avoir aucune justification à apporter.

*Il s'agit là d'une attaque de plus contre la liberté d'expression.*
Internet reste le seul media où circule encore une information non filtrée.
Jusqu'à ce qu'on nous en interdise complètement l'accès...

Le même type de loi restreignant un accès libre et égal de tous à Internet
est sur le point de se voir voté aux USA et progresse vite au Royaume -Uni :

Aux USA, où le Patriot Act de 2001 a déjà fortement restreint les libertés individuelles,
le gouvernement de Barack Obama, reprenant à son compte une idée de l'administration Bush, cherche à ranimer une loi de 1917, l'Espionage Act, qui permet d'emprisonner toute personne ayant manifesté en public une opinion contraire à celle du gouvernement.

Ceci, simplement de manière à permettre d'interdire toute diffusion sur le site Wikileaks ou par tout autre moyen des câbles diplomatiques obtenus par Wikileaks,
de poursuivre en justice et d'emprisonner Julian Assange, fondateur de Wikileaks,
et plus généralement, d'imposer la censure d'État sur tout Internet.

(Pour rappel, Wikileaks a fourni à quatre grands journaux, Le Monde, Der Spiegel, El Pais et The Guardian, qui partage ses documents avec le New York Times la totalité des câbles dont il dispose et le site Wikileaks publie le texte des câbles
seulement après qu'ils ont été analysés et publiés par ces journaux.)

*Non*, les câbles diffusés par Wikileaks ne sont pas anodins.
*Non*, ils ne contiennent pas que des informations déjà connues.
*Non*, ils ne sont pas sans incidence sur la diplomatie mondiale.

Au cours de ces trois dernières semaines, le monde a déjà changé.
Des millions de gens ont eu la preuve d'une vérité qu'ils soupçonnaient
seulement au sujet de leurs dirigeants et de leurs gouvernements.
Hypocrisie, corruption, cupidité, mensonge, crimes de guerre, cynisme du
pouvoir...
Il faudra des mois, des années, avant que l'impact de ces révélations soit totalement perceptible.


Ces documents diplomatiques sont aussi révélateurs que ceux, terribles, précédemment publiés par Wikileaks au sujet des guerres en Iran ou en Afghanistan.

Simplement, les gouvernements veulent nous persuader de leur peu d'importance pour en amoindrir l'impact. Tout en s'agitant furieusement pour empêcher ces informations de se propager.

Le soldat présumé à l'origine de la fuite des câbles est détenu en cellule d'isolation, depuis sept mois, sans aucun contact avec le monde extérieur 23 heures sur 24.
Une détention dont, selon les observateurs, les conditions s'apparentent à la torture.

Des personnalités politiques et civiles américaines ont appelé à l'exécution pure et simple de Julian Assange, sans qu'aucune loi en vigueur aux USA ne permette de l'accuser d'un crime quelconque.

Le gouvernement de la Suède, un des États-clients des USA, après avoir pendant des années laissé la CIA utiliser son territoire pour ses opérations de détention illégale,
se sert à présent d'accusations douteuses contre Julian Assange dans le but de permettre son extradition de Suède vers les Etats-Unis, où il finira probablement emprisonné à perpétuité, exécuté ou assassiné.

Des personnels de l'armée et de l'aviation américaines se sont vu interdire l'accès aux sites et publications diffusant les informations publiées par Wikileaks, ainsi que la lecture du Guardian et du New York Times. Certaines catégories de fonctionnaires, certains enseignants et étudiants américains, se sont vus déconseiller officiellement de consulter ces documents.

*Si ces documents étaient anodins, en serait-il ainsi ?*

*Informez-vous pendant que vous le pouvez encore.*

*Lisez par vous--même les documents de Wikileaks**, *
*tant que cela reste possible.*

Les cinq journaux qui les ont repris n'en ont pour l'instant même pas
publié 1% (1,641 câbles sur plus de 250,000 au total)


On a déjà pu voir, à travers ces premiers câbles diffusés depuis deux semaines,
la collusion constante entre les États et les corporations exercée au détriment des citoyens, la corruption active que pratiquent les groupes comme Bouygues, Pfizer,
Shell, BP, etc. pour s'enrichir aux dépens des populations, la faillite morale des dirigeants du monde entier, le mensonge des gouvernements aux peuples qui les ont élus
érigé en norme.

Nous le savions déjà ? Nous y étions habitués ?
Mais qui nous a poussé à nous y habituer et à accepter un tel état de fait?
Qui, sinon les gouvernements eux-mêmes,
soucieux d'agir les mains libres, sans rendre de comptes,
grâce à un processus lent, patient, insidieux.

*L'affaire de la censure de Wikileaks et de ses informations dépasse
Wikileaks.*

*Elle révèle aussi la guerre *
*que les gouvernements et les élites*
*mènent contre les peuples.*

*La prochaine étape de cette guerre est clairement la suppression de
l'Internet libre.*

Ne nous contentons plus de l'information filtrée
par les journaux télévisés, par la presse et les radios
servant les intérêts de l'État ou des corporations.
Utilisons Internet pour accéder à une information libre.

*Aujourd'hui, on censure Internet.*
*Demain, il ne nous restera plus aucun moyen de communiquer librement.*
* *
*Demain, nous aurons perdu nos dernières libertés.*
*Nous n'aurons plus que la liberté d'obéir.*

*Il n'est pas trop tard pour réagir.*

Internet appartient à chacun d'entre nous.
Pas aux gouvernements. Pas aux corporations.
Et cela, nous devons le leur montrer.

Ne les laissons plus nous mentir.
Révoltons-nous contre la censure.
Refusons d'être traités en moutons dociles.
Réagissons !


WE ARE ANONYMOUS


*Anonymous* -- rejoignez la rébellion sur Internet, agissez dans la rue.

Nous sommes anonymes. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous
n'oublions pas.

*Faites circuler ce message autant que vous le pourrez. *

dimanche 26 décembre 2010

Colère de Noël # 2






Quelques affiches trouvées sur le site "La fusion pour les nuls" (monté par une ancienne des Assedics et une ancienne de l'Anpe) : on dirait du Terrenoire, ça a la violence de Terrenoire, et on se sent moins seuls en les voyant.

samedi 25 décembre 2010

Colère de Noël # 1





Les images de stagiaires masqués viennent du site "Génération précaire"

vendredi 24 décembre 2010

PROPAGANDA 2010 # 17






Bon appétit

JOYEUX "NO HELL"



Le cadeau de l'année 2010 ! (Cliquez sur l'image pour l'afficher en plus grand)

mercredi 22 décembre 2010

PROPAGANDA 2010 # 16







Ambiance étrange à Terrenoire : des précaires et un scooter sont dans un atelier, on leur confie un ordinateur : que se passe-t-il ?

mardi 21 décembre 2010

PROPAGANDA 2010 # 15








"Mais où allez-vous chercher tout ça ?" Et bien nulle part : il suffit d'allumer la radio, d'ouvrir le journal, de mettre les pieds dans la rue, d'avoir une conversation avec un proche...

samedi 18 décembre 2010

PROPAGANDA 2010 # 12





Il fait froid à Terrenoire et dehors, c'est socialement la merde.